Le taux de réussite ou la difficulté dans un escape game est un grand débat chez One Hour !
Nous ne souhaitions pas avoir une approche du jeu en faisant des salles catégorisées simples, ou difficile, car qu’est qu’une salle difficile d’abord ?
Le game design, élément clé de la progression du joueur dans la room doit être assez logique pour ne pas être confus, assez équilibré pour être compréhensible par tout le monde et assez fluide pour progresser dans l’aventure en gardant encore un peu de cerveau !
Le Gamemaster est un élément crucial pour un Escape Game.
Dès l’accueil pour plonger les joueurs dans l’ambiance, durant le jeu pour rythmer la partie jusqu’au debriefing de fin de partie, le Gamemaster assure la bonne qualité des séances à différents niveaux.
Un accueil pour mettre à l’aise et dans l’ambiance
Un bon accueil c’est important !
Tout le monde ne s’amuse pas de la même manière ! Si certains groupes recherchent le challenge, d’autres veulent profiter de l’ambiance de la salle. C’est au Gamemaster de s’adapter pour que tout le monde se sente à l’aise dès l’accueil. Inutile de chercher à instaurer un climat de compétition comme c’est souvent le cas lors de team building si les joueurs sont là uniquement pour s’amuser, ça risque de pourrir la séance !
Une partie d’escape game mal suivie est une partie frustrante !
LE point crucial que le Gamemaster doit gérer durant la partie, c’est évidemment les indices qui vont rythmer la partie.
Parfois discret, parfois présent (jusqu’à accompagner les joueurs dans la salle), il peut intervenir à des moments précis ou sur demande des joueurs. Il existe mille et une manières d’intervenir pour un Gamemaster, chaque méthode ayant ses avantages et ses inconvénients.
Hormis pour une salle où le gameplay permet une certaine indépendance de l’équipe, gérer plusieurs parties en même temps ne permet pas d’avoir un bon suivi des joueurs et c’est aussi le meilleur moyen de faire des erreurs qui risquent de ruiner la partie. N’hésitez pas à en savoir plus pour savoir quel est le meilleur escape game de Paris.
Sans compter qu’il n’y a rien de plus frustrant qu’un Gamemaster absent lorsqu’une équipe bloque ! Nous souhaitons que le gamemaster soit intégré à la partie, qu’il joue avec elle (y’a pas que vous qui vous amusez !)
Gérer une seule équipe à la fois, c’est déjà compliqué !
La qualité et la quantité d’indices varient suivant le niveau de l’équipe car notre but est d’adapter la difficulté de la salle à tout le monde. Le taux de sortie n’a pas beaucoup d’intérêt puisqu’une équipe expérimentée, cherchant à résoudre les énigmes par elle même, quitte à galérer un peu, pourra être amenée à perdre, tandis qu’une équipe de débutants souhaitant aller le plus loin possible recevra plus d’indices et pourra gagner.
Dans tous les cas, l’objectif du Gamemaster est de faire en sorte que les équipes s’amusent le plus possible à leur manière et surtout d’éviter de frustrer les groupes en aidant trop ou pas assez.
Exemple à ne pas faire : Laisser une équipe qui a de l’avance en galère.
Si une équipe a pas mal d’avance, le premier réflexe qu’un Gamemaster pourrait avoir serait de ne plus aider les joueurs tant qu’ils ne reviennent pas dans les temps. Mais ils peuvent très bien prendre un bon départ et bloquer sur une simple fouille ! Si le Gamemaster attend trop longtemps avant de les aider et qu’ils ne trouvent pas, un immense sentiment de frustration peut se lire sur leur visage. Ils ne sont plus dans le jeu.
Nous souhaitons que les joueurs s’amusent le plus possible, et adaptons ainsi la difficulté de la partie pour offrir la meilleure expérience possible.
Un bon suivi, permet un bon debriefing !
Les Escape Game sont en général des expériences intenses qu’on a envie de partager, surtout avec le Gamemaster qui est censé avoir suivi le groupe durant toute l’heure ! Un bon suivi de partie assure un bon debriefing car après avoir observé et aidé un groupe de joueur, le Gamemaster développe une certaine complicité avec l’équipe.
C’est donc naturel que les joueurs cherchent à connaitre le ressenti du Gamemaster sur leur partie. Ont-ils été bons ou mauvais ? A quel moment ? Pourquoi ? Ont-ils compris toutes les énigmes ? On revient souvent sur les anecdotes qui ont été dites ou faites durant la partie.
Difficile donc de satisfaire cette curiosité si on ne les a pas bien suivis !
Qu’est ce qui fait un bon Gamemaster ?
Il n’y a pas de recette miracle pour être un bon Gamemaster, il faut être à l’aise à l’oral (sans pour autant être un acteur) et aimer le contact avec les gens, et puis surtout avoir envie de s’amuser avec eux !
Toutes ces réflexions ne reflètent que notre point de vue évidemment, chaque enseigne a sa propre logique, sa propre vision du rôle des Gamemaster.
Le taux de réussite est un vaste débat chez One Hour.
Beaucoup de joueurs nous demandent le pourcentage de réussite de nos salles ou leur niveau de difficulté, et comme bien souvent la réponse n’est jamais évidente !
Nos salles ne sont pas simples, mais elles ne sont pas impossibles non plus !
Nous pensons qu’un bon escape game doit pouvoir s’adapter à tous les joueurs, ne pas frustrer l’équipe de hardcore gamer qui ferait un score de 30 minutes par exemple et leur donner un réel challenge, tout comme il ne faut pas décourager une équipe de joueurs amateurs qui louperait une grande partie du jeu.
Tout le monde a sa chance car notre philosophie est d’avoir un niveau de difficulté qui repose entièrement sur un gameplay intelligent géré en direct par le Gamemaster. Notre escape game s’adapte et convient ainsi pour tout groupe de 2 à 5 joueurs (le gameplay s’adapte dans le cas d’un escape game à deux joueurs Paris)
Le travail du gamemaster est dans notre cas très important, il doit s’adapter et opter pour un comportement différent que ça soit pour aider des joueurs débutant qui n’auraient pas les bons réflexes escape game, leur donner des indices + concrets mais aussi pour que les joueurs habitués ou très bons aient un challenge à leur mesure. Il s’adapte à tout type de profil : ami, famille, ou même escape game team building.
Un escape game ne se fait qu’une fois, c’est une aventure unique, il serait dommage de ne pas en profiter un maximum, ne pas avoir la meilleure expérience.
Nous disposons également pour deux nos salles de mécanisme de mécanismes de jeu permettant d’adapter le rythme de la partie aux équipes.
Le choix de la difficultée :
Certains escape game proposent un choix de difficulté lors de la réservation.
Difficile de connaître le niveau de son équipe ! Les escape game sont très différents, certains se basent sur la fouille, d’autres sur la logique, les calculs, le travail d’équipe, des mécanismes, l’ambiance, autant de paramètres différents qui font que chaque escape aura sa propre échelle de difficulté.
On peut buter sur un escape game dit “facile” pour réussir brillamment un escape game difficile ensuite. Si vous avez choisi un escape game horreur la peur pourra aussi être un facteur important dans votre réussite.
Idéalement nous souhaitons que la tranche de sortie soit comprise entre 50 mn pour les meilleurs équipes et un hypothétique 70 mn (si on laissait le chronomètre tourner) pour une équipe débutante. L’objectif premier reste le fun même si la performance est très appréciée.
Pour ces raisons, nous pouvons difficilement donner un taux de réussite pour nos salles, chaque équipe est unique, et nous souhaitons offrir la meilleurs expérience pour chacune. Dans la même veine, nous ne pouvons pas effectuer de tableaux de scores mensuels, avec un gamemaster toutes les équipes ne sont pas à égalité !
Le % de sortie et le niveau de difficulté est également très relatif au gamedesign, certaines salles annoncent par exemple un faible taux de sortie et une grande difficultée, mais une énigme mal créé, pas logique, un objet caché dans un endroit absurde sans indication, ne veut pas forcément dire haut niveau de difficulté !
Envie d’en savoir plus sur la difficultée des salles parisiennes ? Jetez un oeil à l’article de Polygamer : le voici mais inutile de trop s’attarder sur nos chiffres hein !
