La difficulté dans un escape game

Le taux de réussite ou la difficulté dans un escape game est un grand débat chez One Hour !

Nous ne souhaitions pas avoir une approche du jeu en faisant des salles catégorisées simples, ou difficile, car qu’est qu’une salle difficile d’abord ?
 
Le game design, élément clé de la progression du joueur dans la room doit être assez logique pour ne pas être confus, assez équilibré pour être compréhensible par tout le monde et assez fluide pour progresser dans l’aventure en gardant encore un peu de cerveau !

Nous nous rappelons tous des jeux vidéo point and click où certaines actions, ou utilisation d’objet n’avait juste aucun sens dans l’intrigue, elle pouvait être un ressort comique, mais mettre le chat sur le tourne disque puis débrancher la ventilation n’a aucun sens si on veut ouvrir un coffre ! L’escape game ne doit pas dérouter le joueur, il faut que chaque énigme s’inscrive dans une logique adaptée à l’intrigue, faire une manipulation qui n’a pas de sens dans l’intrigue ne veut pas dire que c’est difficile.   Dans la même veine, nous pensons qu’un escape game ne doit pas demander de connaissances culturelles particulières ou mathématiques, il doit être accessible à tous, quelque soit l’âge ou le milieu social, le seul outil indispensable reste la logique et la communication.

Une énigme mal créée, pas logique, un objet caché dans un endroit absurde, ne veut pas forcément dire difficile !

  Nous pensons qu’un bon escape game doit pouvoir s’adapter à tous les joueurs, ne pas frustrer l’équipe de hardcore gamer qui pourrait faire un score de 30 minutes dans certaines salles, tout comme il ne faut pas décourager une équipe de joueurs amateurs qui n’accéderait pas (par exemple) à la dernière partie de la salle.  

Le travail du gamemaster est dans notre cas très important, pour aider les joueurs débutant (sans donner la solution), mais on peut aussi mettre des bâtons dans les roues des bons joueurs ! Et l’asile de One Hour regorge de secrets nous permettant d’handicaper les équipes ou de fluidifier la partie. Nous misons sur la relation entre le maître du jeu et les joueurs, qu’il fasse partie intégrante de la partie, en bien… ou en mal !

Nos salles comportent également de nombreuses fonctionnalités automatisant la difficulté des énigmes. Un groupe de joueurs débutant (nous accueillons des équipes de deux joueurs escape game Paris) n’affrontera pas tout à fait le même mécanisme que des experts.  

La salle l’Abattoir (escape game horreur à Paris) possède quand à elle plusieurs fin différentes suivant votre avancée.  

Mission Yakuza possède également un gameplay général très orienté vers la fluidification de la partie avec notamment une salle bonus qui permet de donner plus de difficulté aux groupes confirmés (mais on en dira pas plus !) Avec 6 fins différentes et un système de grade votre parcours sera plus ou moins récompensé à la fin. 

L’expédition Maudite, notre escape game à la Indiana Jones possède quant à lui un système de point.

Idéalement nous souhaitons si possible que la tranche de sortie soit comprise entre 50 minutes et un hypothétique 70 minutes si on avait laisser le compteur tourner. L’objectif premier reste le fun même si la performance est appréciée.

Chaque équipe est unique, et nous souhaitons offrir la meilleurs expérience pour chacune, dans la même veine, nous ne pouvons pas effectuer de tableaux de scores mensuels.